mardi 30 juin 2015

En quoi consiste la mycose vaginale ?



La mycose vaginale est définie comme une affection provoquée par des champignons parasitaires qui sont souvent détectées dans les matières fécales des femmes qui en souffrent. Il faut noter que cette maladie atteigne d’innombrables femmes au moins une fois dans leur vie, probablement lorsqu’elles sont enceintes. Cependant, si elles ne reçoivent pas de soins appropriés à temps, elle va se produire trop souvent. Et seul un spécialiste est en mesure de vous indiquer tous les médicaments ainsi que les gestes pratiques nécessaires en vue de rétablir votre santé.

Les points à savoir sur ce type de maladie

Il est crucial de préciser que la mycose vaginale est provoquée par un champignon nommé Candida Albicans qui est responsable des altérations de la peau et des muqueuses chez l’être humain. De cette manière, la mycose va se développer de manière inimaginable à cause de la candidose. C’est pourquoi, il est très indispensable de ne pas minimiser la toilette intime de tous les jours tout en veillant à ce que l’eau utilisé soit entièrement propre et tiède. En principe, ce sont les femmes qui en sont victimes par le fait que le champignon va agir sur le vagin et la vulve d’où le terme mycose vaginale ou mycose vulvo-vaginale. Mais, les hommes peuvent également avoir ce type de maladie connue sous le nom de mycose génitale masculine. Il est bon de savoir qu’elle peut toucher toutes les classes d’âge même les jeunes filles.

Quels sont les éléments participant à ce problème ?

Il est capital de réitérer qu’il existe plusieurs raisons pour lesquelles une femme puisse attraper la mycose vaginale. Il y a d’abord les rapports sexuels non protégés, la prise de médicaments non prescrits par un médecin notamment les antibiotiques, la nervosité, le diabète, la chaleur, l’immunité déficitaire. Elle est également causée par le fait de manger trop d’aliments riches en sucres ou qui manquent de vitamines pour l’organisme, une toilette intime inadéquate, le port de vêtement trop serré ou de lingerie synthétique,  la piscine ou le sauna… Quoi qu’il en soit, dès que le sujet aperçoit quelque chose d’anormal au niveau de l’organe génital, il faut immédiatement consulter un docteur, plus précisément un gynécologue. Les phénomènes subjectifs qui révèlent ce trouble sont des picotements ou irritations, des brûlures surtout après les rapports sexuels, une abondance de la sécrétion des pertes blanches. À cet effet, il faut également prendre des mesures préventives pour éviter à tout prix la récidive de la maladie comme le fait de ne pas conserver les tampons ou serviettes hygiéniques plus de 3 h lors lorsque vous êtes en règle. Il faut aussi faire attention à ne pas vulnérabiliser votre flore vaginale lors de la toilette intime tout en vous assurant que vous vous êtes bien séchés et que votre sous-vêtement est fait entièrement avec du  coton.


Ce que l’on peut apprendre sur les pertes blanches

D’abord, il est important de savoir que les pertes blanches, connues autrement sous le nom de leucorrhées sont un écoulement vulvaire blanchâtre, parfois purulent, révélant une sécrétion excessive des glandes du vagin et de l’utérus. Elles sont  tout à fait relatives à la nature physique d’une femme et peuvent apparaître pour la première fois à la préadolescence. Durant toute sa vie, une femme produira souvent des pertes blanches, néanmoins, si elles dégagent une odeur très désagréable ou que leurs couleurs changent en jaune ou en vert, il y a de quoi s’inquiéter puisqu’il peut s’agir d’une infection.



A quoi servent ces sécrétions ?


Il convient de rappeler que les leucorrhées sont absolument différentes d’une femme à une autre, ce qui fait qu’elles sont secrétées soit en abondance soit en de faibles densités. Elles sont utiles pour enlever les saletés du vagin tout en le lubrifiant. En fait, elles jouent une mission très importante lors de l’ovulation pour faciliter l’entrée des gamètes ou spermatozoïdes dans l’utérus dans le but d’assurer la reproduction. Elles visent également à éliminer les cellules mortes localisées dans la paroi  de cet organe femelle pour assurer votre hygiène. Ainsi, il est toujours conseillé de favoriser votre toilette intime journalière en utilisant de l’eau propre, de préférence tiède, car elles peuvent causer une gêne physique. Il est à noter qu’il existe différentes raisons pour lesquelles ces sécrétions sont évacuées. On peut citer par exemple l’ovulation à l’intérieur de laquelle on peut remarquer une accentuation des pertes blanches juste quelques jours avant cette période. Il y a aussi la grossesse, le stress, l’ensemble des comprimés à base d’hormones, dont le rôle est d’inhiber l’ovulation, la variation climatique ou encore dans le cas où votre désir sexuel est éveillé. Donc, si vous observez quelques choses d’anormales lors de la sécrétion des pertes blanches comme une douleur par exemple, la consultation d’un gynécologue est de mise.




Dans quels cas faut-il s’alarmer ?


En règle générale, les pertes vaginales n’ont pas d’odeur et présentent toujours une couleur peu foncée avec un aspect du lait. Elles n’occasionnent pas d’inflammation ou de rougeur ni même de brûlure et ne durcissent pas votre sous-vêtement. Il est important de retenir qu’il y a ce qu’on appelle les pertes sales qui sont à l’origine soit d’une maladie sexuellement transmissible soit d’une pénétration et d’une fixation dans l’organisme de microbes. Donc, il faut accorder une attention particulière quant aux changements relatifs à ce qui a été dit précédemment. Les maladies fréquentes inhérentes aux pertes vaginales sont les mycoses vaginales qui sont provoquées par des champignons parasitaires ou une absorption de médicaments susceptibles d’apporter un déséquilibre de la flore vaginale, la chaleur… Mais, il y a également les infections vaginales proprement dites qui sont dues à une mauvaise toilette.